Les 5 erreurs de l’indépendant débutant et 5 conseils pour les éviter

Après mûre réflexion vous êtes prêt à vous lancer dans votre projet d’indépendant. Or, une inquiétude persiste: comment s’assurer de ne pas tomber en faillite dans les premières années ?
En effet, en Belgique les chiffres sont les suivants : 1/3 des PME tombées en faillite en 2020 avait moins de 5 ans d’existence (SPF Économie). Évidemment la crise du COVID 19 n’est pas étrangère à cette catastrophe mais certaines liquidations auraient pu être évitées.
Ces chiffres ne doivent pas vous effrayer mais au contraire vous pousser à être conscient des enjeux de manière à atteindre vos objectifs.

La plupart des indépendants débutants ont tendance à faire les mêmes erreurs. Celles-ci sont heureusement très faciles à identifier ce qui vous permettra d’y échapper.
Ces maladresses sont au nombre de cinq et après avoir lu cet article vous les éviterez facilement.
Comme le dit la sagesse populaire “il vaut mieux prévenir que guérir”. Autrement dit, il est plus aisé d’échapper à un problème que de le résoudre.
Ce faisant, vous économiserez un temps précieux pour réaliser vos ambitions et développer votre projet sereinement.

1. Choisir correctement son statut d’indépendant

 

Au moment de choisir votre statut d’indépendant deux possibilités s’offrent à vous : vous pouvez vous lancer en personne physique ou en société.

 

Choix du statut pour l'indépendant débutant : personne physique ou société

Ce choix conditionne les différentes règles auxquelles vous êtes soumis :

  • Règle fiscale
  • Règle comptable
  • Règle en terme de rémunération

Pour connaître en détails les tenants et aboutissants de ce choix vous pouvez cliquer ici.

2. Fixer les tarifs adéquats

 

Une idée préconçue de nombreux nouveaux indépendants est la suivante : un tarif peu élevé permettra de toucher plus de monde rapidement.
Ceci induit deux risques majeurs :

  • Casser le marché c’est à dire tirer les prix vers le bas et donc diminuer votre rentabilité
  • Vous discréditer car un tarif trop bas et donc trop bon marché peut être synonyme de mauvaise qualité dans la tête du consommateur

Les tarifs doivent être fixés au plus juste pour mettre en avant votre travail et vos qualités d’entrepreneur.

Pour vous aider à identifier les investissements et dépenses à envisager dans les premières années d’activité, le mieux est de faire un plan financier.
Ce plan financier chiffre le business plan pour vous permettre de vérifier la viabilité de votre projet et réfléchir aux prix de vente idéals.

Si vous avez besoin d’un coup de pouce dans l’élaboration de votre plan financier de base notre Start Pack est fait pour vous.

3. Faire la distinction entre chiffre d’affaires et bénéfice

 

Pour rappel, le chiffre d’affaires est la somme des ventes que vous réalisez.

Le bénéfice est l’argent qu’il vous reste après avoir puisé dans le chiffre d’affaires pour payer vos charges (frais, salaires, impôts et cotisations sociales). Si le calcul donne un résultat négatif on ne parle plus de bénéfice mais de perte.

Confondre chiffre d’affaires et bénéfices peut entraîner de gros soucis financiers. De plus, les premières années vous aurez du mal à évaluer les taxes et impôts que vous devrez payer. Certaines demandes de régularisations arrivent jusque dans les 3 années qui suivent.

Ceci nécessite logiquement d’anticiper et donc de mettre de l’argent de côté.

Vous désirez savoir comment éviter une dette de cotisation sociale? Cette vidéo est faite pour vous. 

4. Faire la distinction entre son argent personnel et l’argent de l’entreprise

 

Vous devez considérer que l’argent de votre entreprise n’est pas le vôtre car vous devez payer :

  • des charges professionnelles
  • des impôts
  • des cotisations sociales

L’idéal est de calculer votre salaire net et de le verser sur votre compte personnel. Vous conservez ainsi sur le compte de votre entreprise les cotisations sociales et impôts à payer par la suite.

Si vous êtes en société, en fin d’exercice fiscal vous pouvez vous verser tout ou partie des bénéfices bruts de la société. Ces bénéfices bruts sont soumis à l’impôt des sociétés. Une fois cet impôt payé vous pouvez vous verser tout ou partie du bénéfice net.
C’est ce que l’on nomme communément un dividende.

5. Suivre sa comptabilité assidument

 

Être au courant de la santé financière de son entreprise favorise son bon développement. En tant qu’indépendant cette responsabilité vous incombe.

Pour cela, vous avez besoin des recommandations d’un bon conseiller. Son regard sur votre comptabilité lui permet de répondre aux différentes interrogations qui peuvent surgir :

  • Quel est mon salaire ?
  • Comment augmenter mon chiffre d’affaires ?
  • Quelles dépenses sont inutiles ?

Suivre continuellement son chiffre d’affaires aide à régler les problèmes dès qu’ils surgissent mais surtout permet de les anticiper au mieux.

Vous voulez savoir comment choisir un bon comptable ? Cliquez ici 

Nombreux sont les jeunes indépendants qui choisissent un comptable selon le coût de ses prestations. Nous avons fait une vidéo dédiée au sujet ici.

En conclusion

 

Être indépendant c’est avoir conscience des enjeux que l’entreprenariat implique et surtout savoir s’entourer des personnes qui vous donneront les conseils adéquats : chaque entreprise est différente et a donc des besoins spécifiques. Ce sont deux des clefs de votre réussite.

Si vous suivez ces 5 conseils, nous ne pouvons garantir le succès de votre projet à 100% mais nous pouvons vous assurer que vous débuterez dans de bonnes conditions.

Marion

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